La phrase complexe (2) – 4ème – Cours – PDF à imprimer

Cours niveau 4ème sur la phrase complexe (2).

Rappel : Dans une phrase complexe, lorsque deux propositions sont liées l’une à l’autre, on parle de proposition principale et de proposition subordonnée.
La proposition principale est « le morceau de phrase » qui introduit la subordonnée qui commence toujours par un mot subordonnant.

Attention, la proposition subordonnée peut être placée avant, après ou au milieu de la principale.
Ex 1 : [Il partira] [lorsqu’il aura terminé.]
Principale Sub.
Ex 2 : [Lorsqu’il aura terminé], [il partira.]
Sub P
Ex 3 : [Le travail [que tu as terminé] était difficile.]
P (début) Sub. P (suite)

Il existe plusieurs types de propositions subordonnées :
1. La proposition subordonnée complétive
La proposition subordonnée complétive complète le verbe de la principale et occupe, le plus souvent, la fonction de COD de ce verbe.
Elle est introduite par les conjonctions de subordination « que », « qu’ » ou « si ».
Ex 1 : [Tu penses] [qu’il réussira.]  Tu penses quoi ? « qu’il réussira » proposition complétive,
P Sub. complétive COD du verbe « penser »

Ex 2 : [Il se demande] [si tu réussiras.]  Il se demande quoi ? « si tu réussiras » proposition
P Sub. complétive complétive, COD du verbe « se demander »

* Le mot « rivière » est utilisé dans le sens « collier de diamants ».
2. La proposition subordonnée circonstancielle
La proposition subordonnée circonstancielle occupe la fonction de complément circonstanciel.
Elle est introduite par une conjonction de subordination.
Ex 1 : [Il partira] [lorsqu’il aura terminé.] // [Lorsqu’il aura terminé], [il partira.]
P Sub. circonstancielle Sub. circonstancielle P
La proposition subordonnée circonstancielle peut exprimer différents types de circonstances : le temps, la cause, la conséquence, le but, l’hypothèse, la concession, la comparaison…

3. La proposition subordonnée relative
Elle appartient souvent au groupe nominal. Elle apporte une information sur le nom qu’elle complète et occupe la fonction d’épithète.
Elle est introduite par un pronom relatif : qui – que – qu’ – dont – où – lequel – lesquels – auxquels – à laquelle…

Ex : [J’ai hâte de manger le gâteau] [que tu as préparé.]
Prop. principale Sub. relative
 Dans cet exemple, la proposition subordonnée relative (= nature ou classe de mots) est épithète (= fonction) du nom « gâteau ». Elle apporte une information sur ce nom : on ne parle pas de n’importe quel gâteau mais de celui « que tu as préparé ».

 



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