Le discours rapporté : le discours indirect
- Le discours direct
Le discours direct rapporte les paroles telles qu’elles ont été prononcées. Dès lors, le fil du récit n’est pas interrompu. Le discours direct est ancré dans la situation d’énonciation.
Le discours direct se caractérise par :
- Une ponctuation particulière : l’emploi de guillemets ou de tirets dans le cas d’un dialogue.
- La présence d’un verbe introducteur de parole.
- Une situation d’énonciation repérable par des indices de temps ou des pronoms personnels.
Exemple : Il m’a dit : « On se voit bientôt. »
- Le discours indirect
- a) Reconnaître le discours indirect
Le discours indirect intègre les paroles prononcées dans le récit. Le sens global des paroles est conservé mais celles-ci sont légèrement modifiées pour être intégrées dans le récit. Dès lors, le fil du récit n’est pas interrompu. Le discours indirect est coupé de la situation d’énonciation.
Le discours indirect se caractérise par :
- L’absence de ponctuation particulière : pas de guillemets, de tirets ou de phrases exclamatives ou interrogatives pour rapporter les paroles.
- La présence d’un verbe introducteur de parole.
- La présence de propositions subordonnée complétives ou interrogatives indirectes introduites par le verbe de parole.
Exemple : Il m’a dit qu’on se voyait bientôt.
- b) La concordance des temps
Lorsque le verbe de la principale est au présent, le verbe de la subordonnée est :
- Au passé composé
- A l’imparfait
- Au présent
- Au futur
- Au futur antérieur
Exemples : Il me dit qu’il est venu.
Il me dit qu’il viendra.
Il me dit qu’il serait venu.
Lorsque le verbe de la principale est au passé, le verbe de la subordonnée est :
- Au plus-que-parfait
- A l’imparfait
- Au conditionnel présent
- Au conditionnel passé
Exemples : Il m’a dit qu’il était venu.
Il m’a dit qu’il serait venu.