Quelle place a la bienveillance à l’école ? – CRPE 2025 – PDF à imprimer

Définition.

Voir fiche « Qu’est-ce que la bienveillance ? » pour les définitions de la bienveillance et d’une personne bienveillante.

La bienveillance dans les textes.

• Le concept de bienveillance dans le cadre scolaire émerge dans la loi d’orientation, de programmation et de refondation de l’école primaire (2013).
• La bienveillance apparait également de façon explicite dans la circulaire de rentrée 2014 : « Promouvoir une école à la fois exigeante et bienveillante ».

• La bienveillance a aussi sa place dans les programmes d’enseignement officiels (2015).
• Programmes de l’école maternelle (2015): « La maternelle est une école bienveillante. ».
• Programmes du cycle 2 (2015 avec ajustements en 2018): « Les élèves prennent plaisir à écrire sous le regard bienveillant de l’enseignant. » « Des remarques toujours bienveillantes […] » « En articulation avec l’EMC, les activités de cet enseignement créent les conditions d’apprentissage de comportements citoyens pour […] regarder avec bienveillance la prestation de camarades. » « Elles supposent une école à la fois exigeante et bienveillante qui favorise l’estime de soi et la confiance en soi des élèves, conditions indispensables à la formation globale de leur personnalité. »
• Programmes du cycle 3 (2015 avec ajustements en 2018): « Argumenter un choix dans la perspective d’une interprétation collective. • Notions de respect, de bienveillance, de tolérance. » « En articulation avec l’EMC, les activités de cet enseignement créent les conditions d’apprentissage de comportements citoyens pour […] regarder avec bienveillance la prestation de camarades, […]. »

La bienveillance : un apprentissage.

Comme indiqué dans les programmes d’enseignement officiels, la notion de bienveillance doit également être un objet d’apprentissage. La bienveillance sera travaillée lors d’argumentations en EMC par exemple. La bienveillance sera aussi « vécue » et sera également un comportement attendu en EPS et lors des moments de classe, comme par exemple lorsque le travail d’un élève est observé ou lorsqu’un élève passe à l’oral. Enfin, son enseignement veille à éviter toute discrimination et dévalorisation entre élèves.

Cette notion de « vouloir le bien » à autrui touche à la sphère de l’affection et incline à la compréhension, l’indulgence, la compassion, voire même à la complaisance (i.e. se conformer au goût d’autrui pour lui plaire) et à la bonté (i.e. être compatissant et charitable).

L’école doit être à la fois exigeante et bienveillante tout en favorisant l’estime de soi et la confiance en soi, conditions indispensables à la formation globale de leur personnalité.