On exprime la condition à l’aide d’une proposition subordonnée conjonctive complément circonstancielle de condition.
À condition que vous restiez calmes, vous pourrez m’accompagner.
- Les différents moyens
On peut exprimer la condition au moyen :
- d’une proposition subordonnée relative : celui qui n’a je vais bien pourrais atteindre fait-il en une heure.
- D’une proposition subordonnée participiale : les épreuves ayant été difficiles, je n’aurais pas eu une telle moyenne.
- D’une proposition indépendante juxtaposée : réussirais-tu ton tableau, nous l’accrocherions.
- D’un gérondif : en te dépêchant, tu pourrais arriver à l’heure!
- D’un adjectif épithète détaché : trop affable, il ne t’aurait pas plus !
- D’un groupe nominal apposé : homme d’affaires brillant, il surprendrait tout le monde en revendant ses actions.
- D’un groupe prépositionnel : à condition de me le dire, je t’accompagnerai.
- Nuancer l’hypothèse
Dans les phrases hypothétiques complexes (une principale + une subordonnée), l’action évoquée dans la principale dépend du degré de réalisation de l’hypothèse formulée dans la subordonnée.
Cette hypothèse, ou supposition, peut être présentée comme :
- réalisable (l’éventuel) : si tu m’aimes, suis-moi !
- Possible (le potentiel) : si tu me prêtais trois euros, je pourrais aller à la piscine.
- Non réalisée dans le présent (l’irréel du présent) : si j’avais du courage, je t’aiderais !
- Non réalisée dans le passé (l’irréel du passé) : si tu avais pris ton maillot, nous serions allés à la piscine.