Prévention des risques géologiques – 4ème – Cours – Géologie – SVT – PDF à imprimer

Prévention des risques géologiques – 4ème – Cours – Géologie – SVT – Sciences de la vie et de la Terre

  • Des risques géologiques : volcans et séismes
  • La prévention des risques sismiques
  • La prévention des risques volcaniques

Les manifestations en surface de l’activité interne du globe, sismiques et volcaniques, peuvent être très violentes et constituent un vrai risque pour les populations.

 I. Le risque géologique

1. Définitions :

Le risque géologique se défini par la probabilité qu’un phénomène géologique dangereux survienne (l’aléa) et par les conséquences humaines et matérielles qu’il peut causer ; destructions de bâtiments, morts ou blessés (les enjeux).
Les scientifiques réalisent des cartes où figurent les zones à risques pour l’homme. Pour cela il doit mettre en corrélation les cartes des aléas sismiques ou volcaniques par exemple avec les zones d’occupation humaine.
Les risques sismiques sont les plus meurtriers.

Un aléa est un phénomène potentiellement dangereux.

2. les risques sismiques et volcaniques :

Il faut différencier le risque de l’aléa. En zone désertique l’aléa peut être élevé mais comme il n’y a ni habitation ni population, le risque est nul.

Aléa sismique : probabilité qu’un séisme ait lieu à un endroit donné

Risque sismique : probabilité et niveau des dommages suite à un séisme.

Pour établir les cartes de risque on recense les séismes et éruptions volcaniques historiques, leur fréquence et leur importance. On estime les dégâts humains et matériels possibles à ces différents endroits.

II. La prévention des séismes

Les séismes sont particulièrement fréquents dans certaines zones de la surface terrestre. Ils se produisent surtout dans les chaines de montagnes, près des fosses océaniques et aussi le long de l’axe des dorsales.

La prévision à court terme d’un séisme est impossible actuellement. Il n’existe pas de signes précurseurs annonçant un séisme, qui survient toujours de manière brutale. 

Les régions à risque sismique sont bien identifiées. Pour déterminer un risque, il faut étudier la densité de la population et surtout l’histoire de la région. Ainsi, une zone qui connaît des séismes meurtriers très fréquemment, et qui est densément peuplée est une zone à risque (= forte probabilité qu’un séisme meurtrier se produise à nouveau).

1. Réalisation de cartes d’aléas sismiques

Pour déterminer les zones où le risque sismique existe, on récolte de nombreuses informations :

  • Recherche des failles et de leur activité.
  • Recherche de données historiques.
  • Enregistrements de la sismicité actuelle grâce aux sismogrammes.
  • Recherche des signes précurseurs des séismes ; depuis des siècles une multitude de corrélations ont été notées (attitude des animaux [Chine], déformations du sol, variation du niveau de l’eau dans les puits).

 2. Des mesures préventives

  • Constructions de maisons, d’immeubles, de ponts aux normes parasismiques (ils peuvent résister jusqu’à une magnitude 8).
  • Éducation des populations : au Japon ou au Mexique, on pratique des exercices d’alerte.
  • Évacuation des populations en cas d’alerte : c’est le moyen le plus efficace.

 III. La prévention du volcanisme

Les volcans actifs ne sont pas situés au hasard à la surface du globe. Ils sont alignés en majorité en bordure de continent, dans des arcs insulaires, le long de grandes cassures et des dorsales océaniques. Quelques volcans actifs sont tout de même isolés.

Contrairement aux séismes, on peut prévoir une éruption volcanique car le fonctionnement d’un volcan est bien connu. Ainsi, les scientifiques surveillent le volcan et détectent les signes précurseurs.

Comme une éruption est prévisible, les autorités peuvent prendre la décision d’évacuer autour d’un volcan.

 1. Réalisation de cartes d’aléas volcaniques

On récolte de nombreuses données pour déterminer la probabilité d’une éruption volcanique.

  • Étude de l’activité des volcans.
  • Recherche des données historiques.
  • Surveillance des volcans actifs : sismographes, déformation de l’appareil volcanique mesurée par géodésie, émission de matière.
  • Détermination des périmètres de retombées des cendres et des coulées.
  • Surveillance des coulées.

 2. Des mesures de prévention

  • Plan d’aménagement du territoire : on tente de protéger les populations en limitant les habitations à proximité des volcans.
  • Plans d’évacuation en dernier recours.

 IV. La prévention des effondrements de terrains

 1. Étude des zones à risques

  • Cartes des anciennes mines (Lorraine), carrières (sous Paris et sa banlieue).
  • Observation et étude de terrains (pour les cavités naturelles : grottes, karsts).
  • Mesures de l’évolution des fissures.
  • Surveillance des points de rupture possibles.

 2. Actions de prévention

  • Déplacement des populations, par exemple dans les Alpes (vallées de la Maurienne et du Drac).
  • Constructions spécifiques (fondations particulières.

Résumé :

L’Homme se préoccupe :

  • De détecter les zones à risques par l’étude des phénomènes.
  • De prévenir ces risques : surveillance scientifique, éducation des populations, constructions adaptées.

 

 Conclusion

Bien que des études très approfondies soient réalisées, il reste très difficile de prévoir les risques géologiques, il est donc important de diminuer les facteurs de risques par des mesures de prévention.

 



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