Les dynamiques territoriales de l’Afrique de l’Ouest – 4ème – Exercices avec les corrigés

Exercices avec les corrigés en géographie pour la 4ème : Les dynamiques territoriales de l’Afrique de l’Ouest

Thème 3 : Des espaces transformés par la mondialisation

Exercice 1 : Comprendre les indicateurs de développement

Consigne : Observez attentivement le document et répondez aux questions

A savoir : L’AIDI est l’Indice de développement des infrastructures en Afrique. Il mesure les progrès réalisés dans ce domaine : électricité, transport, eau…

Source : ministère de l’Économie, des finances et de la relance (France)

Rappelez ce qu’est l’IDH et de quoi il est composé.
Pourquoi le PIB par habitant ne suffit pas à déterminer le niveau de développement d’un pays ?

Grâce aux chiffres qui vous sont donnés et à vos connaissances, justifiez la phrase suivante : « Le Nigéria est un pays émergent ».
Quelle est la population du Nigéria ? Comparez avec les autres États ouest-africains.
Le Niger est un PMA. Justifiez avec les chiffres qui vous sont donnés.

Exercice 2 : Développement et démographie

Consigne : Lisez attentivement le document et répondez aux questions.

« Le Niger, qui affiche le taux de croissance démographique le plus élevé au monde, se prépare à une augmentation rapide du nombre d’enfants en âge d’aller à l’école. En 2030, ils seront 1,2 million à entrer en primaire, contre 600 000 en 2020. Compte tenu de ces prévisions, le Niger a fait de l’éducation une priorité majeure en affectant un cinquième de son budget national à ce secteur, conformément aux recommandations internationales.

Toutefois, de nombreux obstacles – notamment l’instabilité géopolitique et les conditions climatiques difficiles – subsistent alors que le système éducatif se démène pour suivre le rythme. “La capacité du Niger à construire de nouvelles salles de classe, à condition que le financement soit assuré, n’est que de 1 000 par an. Il y a donc un long chemin à parcourir pour parvenir à une éducation de qualité pour tous d’ici 2030”, selon Koffi Segniagbeto, analyste principal des politiques éducatives à l’IIPE-UNESCO Dakar.

Actuellement, plus de la moitié des enfants âgés de 7 à 12 ans ne sont pas scolarisés. Pour ceux qui le sont, l’éducation s’arrête, en moyenne, au bout de six ans. Les élèves – surtout dans les zones rurales – sont confrontés à des classes surchargées et à des ressources limitées. »

Source : UNESCO

Quelle est la source de ce document ?
Quelle est la situation actuelle en matière d’éducation au Niger ?

Quel lien ce document fait-il entre démographie et développement ?
Quels sont les besoins du Niger pour assurer « une éducation de qualité pour tous » ? Qu’a décidé le Niger pour y parvenir ?
Quels sont les risques pour ce pays si les besoins en matière d’éducation ne sont pas satisfaits ?

Exercice 3 : Les ressources d’Afrique de l’Ouest

L’exemple de l’industrie minière

« C’est en Afrique de l’Ouest qu’on a découvert le plus de nouveaux gisements [d’or] entre 2006 et 2016, avec 79 millions d’onces. Un tiers des découvertes sont situées au Burkina Faso, devant le Ghana, le Mali et la Côte d’Ivoire.

Selon les experts, les gisements aurifères de la région offrent de très bons niveaux de rentabilité, parmi les plus élevés du monde. Pourtant, beaucoup d’investisseurs nord-américains hésitent à y miser des capitaux par méconnaissance de l’Afrique. “Ils ont tendance à assimiler tout le continent à un seul pays et à prendre peur dès qu’une crise éclate quelque part”, estime Patrick Bouisset, vice-président chargé de l’exploration au sein de la compagnie Endeavour qui exploite trois mines dans la région.

(…) Longtemps considérée comme une zone de production pétrolière incontournable, l’Afrique de l’Ouest réalise aujourd’hui qu’elle est assise sur des gisements miniers sous-explorés et sous-exploités et que la région pourrait devenir un Eldorado pour les compagnies minières européennes, nord-américaines et chinoises. De l’or, du fer, du nickel, du manganèse, de la bauxite… L’Afrique de l’Ouest regorge de ressources minières fabuleuses.

Reste à savoir si les gouvernements ouest-africains seront en mesure de capter une partie des revenus miniers et d’en faire profiter leurs populations.

Tous les spécialistes font le même constat : l’Afrique a du mal à tirer pleinement profit de son sous-sol. (…)

L’autre priorité, observe Louis Maréchal, c’est l’élaboration d’un cadre législatif et fiscal équilibré, accueillant l’investissement minier et préservant les intérêts des Etats et des communautés locales.

La construction d’infrastructures dans le domaine du transport et de l’électricité constitue aussi un autre défi pour la croissance du secteur en Afrique.

“De nombreux bassins miniers souffrent d’un enclavement souvent rédhibitoire pour les investisseurs, qui n’ont pas forcément les capacités financières suffisantes pour mener seuls la coûteuse construction d’infrastructures”, écrit Louis Maréchal. Il déplore enfin l’exploitation illégale des ressources qui doit être combattue pour mettre un terme au financement de conflits locaux et de guerres civiles.

Martin Mateso, « L’Afrique de l’Ouest peine à valoriser son potentiel minier exceptionnel mais sous-exploité », France Info, 13/12/2018.

Consigne : Lisez attentivement le document et répondez aux questions.

Présentez le document.
L’Afrique de l’Ouest est un acteur majeur de l’industrie de l’or. Justifiez avec des chiffres.
Quels autres minerais trouve-t-on en Afrique de l’Ouest ?
Surlignez les 4 freins qui empêchent les investisseurs d’investir dans l’industrie minière en Afrique puis résumez-les ici :