Le parc naturel régional du Pilat – Etude de cas – 3ème – La France
Etude de cas :Le parc naturel régional du Pilat, « presqu’île naturelle dans un océan urbain »
- Espaces ruraux
- Espace de vie et de récréation des citadins.
- Quelles sont les conséquences de l’urbanisation sur les espaces ruraux?
Le parc naturel régional du Pilat, « presqu’île naturelle dans un océan urbain »
1. Des documents pour localiser le parc naturel régional du Pilat :
Sur cette carte localisés les 45 parcs naturels régionaux de la France et la localisation du parc naturel régional du Pilat
Le parc naturel régional du Pilat est un des six parcs naturels régionaux (PNR) de la région Rhône-Alpes. Labellisé en 1974, il est historiquement le deuxième parc naturel régional créé dans la région et compte parmi les premiers établis en France.
Le parc couvre l’ensemble du massif du Pilat, sur les contreforts du Massif central, à cheval sur les départements de la Loire et du Rhône.
Limité au nord/ouest par la vallée du Gier et à l’est par la vallée du Rhône, ses frontières sud et ouest le mènent aux portes de la Haute-Loire et de l’Ardèche, et à quelques kilomètres de Saint-Étienne.
Le parc regroupe 47 communes de la Loire et du Rhône sur un territoire de 700 km2, pour une densité de 80,2 hab/km2 (densité assez élevée pour un parc naturel).
C’est un des PNR les plus peuplés de France. Du fait de la diversité du territoire, mais surtout étant donné que la gestion de tout parc naturel régional s’associe aux communes et intègre des élus locaux, le Parc naturel régional du Pilat se répartit en quatre zones, intimement liées aux Communautés de communes locales :
Au nord La région de Condrieu désigne naturellement la zone correspondant à la Communauté de communes de la Région de Condrieu avec l’ajout de Saint-Romain-en-Gal.
Dans sa partie intermédiaire à l’ouest Le pays du Gier et la Communauté d’agglomération Saint-Étienne Métropole.
- À l’est Le Pilat rhodanien et la Communauté de communes du Pilat rhodanien.
- Au sud Les monts du Pilat et la Communauté de communes des Monts du Pilat.
2. L’origine de la création du parc :
« Les relations ville-campagne, sont à l’origine même de la création du Parc naturel régional du Pilat. En effet, le Parc du Pilat est né en 1974, de la prise de conscience des habitants des villes de leur attachement à ce massif du Pilat, aux espaces naturels riches et aux paysages exceptionnels. La première personne à émettre l’idée de créer un Parc dans le Pilat fut M. Claude Berthier, professeur au lycée Claude Fauriel de Saint Etienne, dès 1946. Vingt ans après, c’est le Docteur Bernard Muller, médecin des hôpitaux de Saint Étienne qui reprenait cette idée. Ils ont su convaincre les habitants du Pilat de la qualité de leur environnement et de la nécessité de la préserver. Le Parc et les 16 villes-portes entretiennent des relations d’interdépendance. (…)
Le Pilat est aujourd’hui mieux préservé et plus vivant que bien des territoires ruraux. La qualité de ce cadre de vie, conjuguée à la proximité immédiate des agglomérations lyonnaise et stéphanoise ainsi que des villes de la vallée du Rhône, engendre de fortes pressions résidentielles et touristiques. Mais l’attrait de la vie à la campagne auprès des travailleurs des agglomérations voisines a accentué la pression urbaine au cours de la dernière décennie. C’est particulièrement vrai dans les vallées du Gier et du Rhône. La périurbanisation s’accompagne d’une augmentation des déplacements entre le domicile et le lieu de travail qui se situe hors du Parc pour plus de 60 % des actifs. Aussi le risque est-il accru de voir certains sites perdre en qualité, mais aussi en mixité sociale du fait des coûts fonciers élevés. »
3. Un conflit d’usage dans le parc de Pilat :
« A la différence des Parcs Nationaux, les Parcs Naturels Régionaux englobent de vastes territoires ruraux qui ne sont pas fondamentalement différents des autres territoires ruraux français. Des gens y vivent, y travaillent, et y pratiquent leurs loisirs. Pourtant, les chartes récemment révisées ou actuellement en cours de révision prévoient toutes des mesures plus ou moins radicalement « anti loisirs motorisés ». Elles prônent le plus souvent des interdictions massives de circuler, que rien d’autre que le dogme écologiste bien-pensant ne saurait justifier. Elles prévoient toutes le développement des loisirs « doux » – on ne savait pas qu’il existe des loisirs « durs » censés être plus respectueux de l’environnement et l’interdiction du développement des loisirs motorisés, même maitrisé. Or, au nom de quoi certains loisirs devraient-ils être exclus des PNR ? S’agit-il de créer une forme de « Center Parc » à ciel ouvert ? Ou bien une réserve d’autochtones ayant pour vocation d’accueillir des touristes triés sur le volet en fonction des activités qu’ils pratiquent ? Les modes de déplacement non motorisés ne satisfont pas toutes les demandes. La randonnée motorisée existe, et elle répond à une demande sociale forte. Seuls les impacts négatifs sont mis en avant, jamais les aspects positifs. Pourtant, elle contribue – entre autre – au développement économique et touristique, à l’épanouissement personnel de ses adeptes et évite la disparition des chemins peu fréquentés. Les véhicules motorisés permettent en outre aux personnes ne pouvant pas ou plus se déplacer (personnes âgées, handicapés…) d’accéder malgré tout à la nature. »
4. Une association pour défendre le parc de Pilat : CODEVER est « une association de défense des pratiquants de loisirs verts motorisée ou non, prônant la liberté de circuler sur les chemins ». Elle conteste la Charte 2025 du PNR du Pilat.
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