La fée du sureau Conte d’Andersen
– Te souviens-tu, disait le vieux marin, du temps que nous étions petits, nous courions et nous jouions justement dans cette même cour où nous sommes assis et nous piquions des baguettes dans la terre pour faire un jardin.
– Bien sûr, je me rappelle, répondit sa femme. Nous arrosions ces branches taillées et l’une d’elles, une branche de sureau, prit racine, bourgeonna et devint par la suite le grand arbre sous lequel nous deux, vieux, sommes assis.