Environnement et développement durable protégeons l’atmosphère – Cours – 4ème – Physique – Chimie – Collège
- Les polluants de l’air : gaz et fumées dangereux
- Le réchauffement de l’atmosphère : l’effet de serre
- La pollution atmosphérique
I. Les polluants de l’air : gaz et fumées dangereux
1. Les principaux polluants de l’air sont :
- dioxyde de soufre;
- dioxyde d’azote;
- monoxyde de carbone;
- ozone;
- particules en suspension…
2. Origines : Le développement de l’industrie et des moyens de transport provoque une augmentation des dégagements de fumées et de gaz nocifs dans l’atmosphère comme le dioxyde de soufre, le monoxyde de carbone, les oxydes d’azote…
3. Conséquences
Pour la santé : La pollution provoque des difficultés respiratoires, de la toux et une aggravation des maladies respiratoires (exemple : asthme).
Pour l’environnement: Les polluants dispersés dans l’atmosphère réagissent avec l’eau pour donner des acides que l’on retrouve dans les pluies. Les pluies acides ainsi obtenues sont considérées comme responsables de la dégradation des pierres des bâtiments (églises, statues …), du dépérissement des forêts et de la disparition de certaines espèces de poissons (les eaux des lacs devenant trop acides).
II. Le réchauffement de l’atmosphère : l’effet de serre :
- 1. Définition et illustration :
L’effet de serre est un phénomène naturel important pour la survie de la planète. Surtout, il permet d’avoir une température moyenne sur terre de 15° Celsius, contre -18°C si cet effet n’existait pas. Certains gaz contenus dans l’atmosphère terrestre absorbent une partie des rayonnements infrarouges émis par le sol et ainsi l’atmosphère se réchauffe. Les plus importants gaz à effet de serre sont naturellement la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone et le méthane. Depuis le début de l’ère industrielle, l’homme a rejeté dans l’atmosphère des gaz qui augmentent artificiellement l’effet de serre. La planète se réchauffe donc et les effets sont importants : tempête, inondation, vague de chaleur, sécheresses, fontes des neiges, disparition d’espèces …
Pour préserver la planète, il sera nécessaire de modifier nos comportements…
2. Les différents polluants pris en compte pour mesurer la qualité de l’air sont :
Composés soufrés, poussières :
Le dioxyde de soufre (SO2) qui provient de la combustion du fuel et du charbon par les chaufferies et les industriels. Les poussières (Ps) proviennent des combustions de certains procédés industriels et de la circulation routière. Unités de mesure SO2 et Ps : microgramme par m3 d’air (µg/m3).
Seuil limite imposé par la CEE : ne pas dépasser 250 µ/m3 plus de 7 jours par an sur un même site.
Oxydes d’azote NO et NO2 :
Le monoxyde d’azote (NO) et le dioxyde d’azote (NO2) proviennent de la combustion du fuel et du charbon de certains procédés industriels et majoritairement de la circulation routière. Unités de mesure NO et NO2 : microgramme par m3 d’air (µg/m3).Seuil limite imposé par la CEE : ne pas dépasser 200 µ/m3 plus de 175 heures par an sur un même site.
Ozone :
L’ozone (O3) provient des fours industriels et des arcs électriques. Il est également produit par des réactions chimiques complexes dans l’atmosphère à partir des oxydes d’azote et des hydrocarbures sous l’effet du rayonnement solaire. Si en altitude, l’ozone est salutaire pour la vie sur terre, parce qu’il absorbe les rayons UV du soleil, une trop forte concentration d’ozone dans l’air que nous respirons peut provoquer des irritations oculaires dans un premier temps puis des difficultés respiratoires.
Unités de mesures : microgramme par m3d’air (µg/m3)
Seuil limite imposé par la CEE : ne pas dépasser 180 µ/m3 en moyenne horaire.
Hydrocarbures et Monoxyde de carbone :
Les hydrocarbures et le monoxyde de carbone (CO) proviennent essentiellement du fonctionnement des véhicules avec moteur à explosion.
Unités de mesure : microgramme par m3 d’air (µg/m3).
III. Comment atténuer la pollution ?
L’air ne connaît pas de frontière. Les polluants circulent avec les courants atmosphériques, retombent au sol, sont pris en charge par les rivières jusqu’aux mers. Ainsi, certaines régions arctiques, pourtant peu habitées sont presque aussi polluées que des villes ! Une fois émis, les polluants sont difficiles à arrêter.
Aussi la précaution consiste à surveiller la pollution de l’air et à limiter les émissions à la source.
Actuellement, pour limiter la pollution, on utilise des sources d’énergies moins polluantes (essence sans plomb, GPL, électricité, capteurs solaires, combustibles sans soufre …).
En termes de transports, les véhicules sont de plus en plus équipés de pots catalytiques qui transforment les gaz nocifs d’échappement en gaz moins dangereux.
- L’action des industriels
Côté industriels, ils sont tenus de respecter certaines réglementations et de développer des technologies qui limitent la pollution de l’air. C’est notamment ce qu’il se passe avec les moteurs de voitures, qui au fil de l’histoire, ont évolué pour améliorer les pots catalytiques et ainsi rejeter de moins en moins de polluants.
Certains exploitants d’installations polluantes paient la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP). Introduite en 1999, elle a pour but de dissuader les industriels de polluer car plus leur activité pollue, plus le montant de la taxe à payer sera élevée (principe du pollueur-payeur).
- L’action des citoyens
Enfin, nous, les citoyens, pouvons également agir pour limiter la pollution de l’air. Nous pouvons par exemple éviter d’avoir recours à des transports motorisés quand on peut se déplacer en vélo ou à pied.