La résilience après le harcèlement scolaire : des parcours inspirants

La résilience après le harcèlement scolaire : des parcours inspirants

9 novembre : en cette journée nationale de lutte contre le harcèlement, combien d’enfants se demandent quand ils vont cesser d’être insultés, moqués, dénigrés ? Le 5 novembre, lors de l’émission « Sept à Huit » sur TF1, Gabriel Attal, ministre de l’Éducation nationale, a souhaité faire passer un message d’espoir. Lui-même victime d’insultes calomnieuses lors de ses années collège, il a témoigné qu’« il y a une fin à la souffrance ». Son parcours n’en est-il pas un bel exemple ? 

Se reconstruire après un harcèlement scolaire

Le harcèlement scolaire laisse des cicatrices profondes, mais il est possible de se reconstruire et de trouver la force de surmonter ces épreuves. Victimes anonymes ou célèbres, ils ou elles ont témoigné de leur parcours après avoir été brimés par d’autres élèves, pendant leur scolarité. Et leur trajectoire de vie illustre bien qu’il est possible de s’en sortir comme Clara Luciani, Bilala Hassani, Mika ou Justin Timberlake. La résilience offerte par Emma Gaubert qui témoigne sur le site du Huffington Post est un des partages dont on peut s’inspirer pour entamer le processus de reconstruction

Développer sa résilience émotionnelle

Comment faire face au harcèlement ? Le harcèlement émerge d’une dynamique relationnelle. Comme toute relation, si l’une des parties change son comportement, l’autre est susceptible de s’adapter. Ainsi, si le harcelé cesse d’envoyer des signes d’accablement et de peur et montre plutôt de l’indifférence, le harceleur peut finir par passer à autre chose. Il ne peut plus exercer son pouvoir. Réagir ainsi nécessite d’avoir suffisamment confiance en soi pour ne pas être affecté par l’autre. Gabriel Attal dit en la matière « s’être forgé une carapace ». Développer cette résilience émotionnelle s’apprend

En France, c’est le neuropsychiatre Boris Cyrulnik qui a traité ce sujet à travers de nombreux ouvrages et conférences. Ayant dû faire preuve lui-même de résilience pour se relever de ses traumatismes d’enfance (parents déportés), il s’est dévoué à aider les individus victimes d’épreuves de la vie à panser leurs blessures. Être résilient, c’est être capable, que l’on soit enfant ou adulte, de puiser la force en soi de se reconstruire après un traumatisme.

Se faire aider et s’inspirer de ceux qui se sont relevés

La résilience n’est pas innée, mais elle se cultive. Elle repose sur l’idée que  :

  • les moments difficiles peuvent se produire ;
  • l’autre a le droit de ne pas nous apprécier ;
  • nous pouvons réduire l’impact des paroles de l’autre et décider de l’influence que nous leur accordons.

Il ne faut pas hésiter à se faire accompagner. La lecture et l’écoute de témoignages de personnes ayant vécu du harcèlement ou cyberharcèlement sans que cela détermine négativement leur vie, peuvent aider. Votre enfant doit sentir qu’il est soutenu, qu’il n’est pas seul à vivre de telles choses et que des solutions sont possibles. L’important, c’est déjà d’en parler, d’être écouté, de se faire guider pour comprendre ce qui se joue et enrayer la situation

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