Le 20 novembre 1989, les Nations Unies ont adopté la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. Ce texte est un jalon essentiel dans la protection des droits essentiels des plus jeunes. Chaque année depuis cette date, le 20 novembre, la France célèbre la Journée Internationale des droits de l’enfant. Cet événement est une opportunité de rappeler les efforts déployés pour faire connaître la Convention et les droits qu’elle énonce. En 2023, le thème choisi est « Pour chaque enfant, tous ses droits ».
1 – Les origines de la Convention relative aux droits de l’enfant
Dès 1924, la Déclaration de Genève reconnaît l’existence de droits pour les enfants : droit à l’assistance et au secours, à la protection et au bien-être, au développement. Ce texte affirme également la responsabilité des adultes à leur égard.
En 1959, deuxième date importante dans ce travail de protection des mineurs, les membres de l’ONU adoptent la déclaration des droits de l’enfant avec 10 droits fondamentaux, parmi lesquels, le droit à un nom et à une nationalité.
Enfin, depuis le 20 novembre 1989, 197 États ont ratifié les 54 articles de la Convention relative aux Droits de l’Enfant. Les États-Unis ont refusé de s’engager. Ce texte reconnaît explicitement les personnes de moins de 18 ans comme des êtres à part entière, porteurs de droits obligatoires, non négociables, au niveau social, économique, civil, culturel et politique.
2 – Des ressources pour sensibiliser
Malgré plus de 30 ans d’existence, ce texte peine encore à être appliqué en France. Depuis le 10 juillet 2019, la loi française inclut un alinéa dans le Code civil pour s’aligner avec les principes de la Convention :« L’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques ».
Afin de sensibiliser les adultes éducateurs et les enfants, des ressources éducatives et des actions concrètes sont mises en place. L’objectif est de faire comprendre les quatre principes fondamentaux qui concernent les enfants :
- l’intérêt supérieur de l’enfant ;
- le droit de vivre, survivre et se développer ;
- la non-discrimination ;
- le respect de ses opinions.
Signalons également les protocoles qui visent à protéger les enfants contre le recrutement dans les conflits armés et celui au sujet de la vente d’enfants, la prostitution et la pornographie.
3 – Les défis persistants
Malgré les avancées, des défis persistent dans la pleine réalisation des droits de l’enfant. 54 pays dont la France ont donc interdit les châtiments corporels sur les enfants. 56 autres pays ont promis de faire évoluer leur législation. Néanmoins, des problèmes tels que la pauvreté, la discrimination et la violence persistent dans certaines régions du monde.
L’Unicef travaille en ce sens sur les sujets :
- des enfants déracinés ;
- de la santé ;
- de la protection contre toute forme d’exploitation et de violence ;
- de la petite enfance ;
- de l’éducation.
Chaque année, l’organisation propose des actions auxquelles on peut associer les enfants (ex. Frimousses des écoles). Vous trouverez d’autres actions éducatives à mettre en place autour des droits de l’enfant auprès des Francas, de la Jeunesse au plein air (JPA).
Être sensibilisés en s’engageant est sans doute la meilleure des façons pour les enfants de comprendre l’importance des droits fondamentaux qui leur sont dus.