Dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, dysphasie, dysgraphie, dysorthographie… De nombreux enfants souffrent de troubles DYS, ces troubles des apprentissages qui peuvent être handicapants en milieu scolaire et mettre l’enfant en souffrance. Pour l’enfant DYS, l’IEF (l’Instruction En Famille) représente une alternative à l’école qui a beaucoup d’avantages.
Respect du rythme
L’avantage majeur de l’IEF lorsque l’on a un enfant souffrant de troubles DYS, c’est que l’on peut lui laisser le temps. Les particularités et les difficultés sont différentes selon chaque enfant et ses troubles, cependant, une chose les rejoint : le temps. L’enfant DYS peut avoir du mal à démarrer le matin, il peut avoir besoin de répétition dans ses apprentissages pour bien les intégrer, il peut avoir besoin de plus d’entrainement pour acquérir une compétence motrice… En IEF, il est plus facile de s’adapter à ses besoins spécifiques et de nous libérer de la contrainte temporelle, que ce soit pour les apprentissages scolaires ou pour les routines quotidiennes. Par exemple, l’enfant peut être plus enclin à travailler en fin de journée ou peut avoir besoin de faire des pauses régulières. Dans le milieu familial, il est plus facile de respecter le rythme et d’être à l’écoute.
Adapter les méthodes éducatives
Un enfant DYS fonctionne et apprend différemment. Avec des méthodes d’apprentissages adaptées, il peut progresser rapidement et surmonter ses difficultés. L’instruction en famille est un terreau formidable pour cela, car nous jouissons d’une certaine liberté dans nos choix éducatifs. Nous pouvons prendre le temps de chercher et de tester différentes méthodes avant de trouver celles qui conviennent à l’enfant. De plus, nous lui offrons une individualité qui lui permet d’apprendre plus sereinement.
Du temps pour les prises en charge
L’enfant DYS nécessite, la plupart du temps, des prises en charges : ergothérapie, psychomotricité, orthophonie, orthoptie… L’instruction en famille permet de s’adapter plus facilement, il est beaucoup plus facile de fixer des rendez-vous réguliers, qui ne viennent pas alourdir le planning hebdomadaire de l’enfant. On peut mettre en place les différentes séances nécessaires en fonction du rythme de l’enfant. De plus, il est moins difficile de trouver des créneaux, car les prises en charge peuvent se faire sur le temps scolaire, puisque la majorité des enfants sont à l’école.
Pour conclure, l’IEF permet vraiment de respecter le rythme de l’enfant DYS et de lui offrir un environnement serein, propice aux apprentissages, sans pression (peu ou pas d’évaluations, peu ou pas de notes), libéré de la comparaison aux autres, et avec une disponibilité de l’adulte accompagnant (le parent, en général) bien plus grande.
Maud Alves Ferreira, fondatrice de maman-mammouth.com, pour Pass Education
[N.D.L.R.] Certains de nos articles peuvent ne pas traiter uniquement de faits formels et généralistes liés de près ou de loin à l’IEF car nos auteurs peuvent être amenés à donner leurs avis personnels et restent responsables de leurs contenus sur notre espace dédié à l’IEF.